Malgré la morosité de l’économie algérienne en 2019, le flux des marchandises ayant transité par les ports algériens est resté stable, atteignant les 120 millions de tonnes (MT) contre 119 millions de tonnes une année auparavant, indique un récent bilan d’activités du Groupe Services Portuaires « Serport-Spa ».
Et sans surprise, les hydrocarbures se sont taillés la part du lion en accaparant plus de la moitié du trafic portuaire national. En effet, ce segment est resté au même niveau d’exploitation qu’en 2018, avec 75,1 millions de tonnes traitées par les plateformes d’Arzew (39,7 MT) Skikda (21 MT) Béjaia (8,7 MT) et Alger (5 MT). Par ailleurs, le trafic des produits hors-hydrocarbure, a quant à lui progressé de 4% en 2019, avec 44,8 millions de tonnes transportées.
Une fois n’est pas coutume et même si cela ne sied pas aux plus rationnels, les produits céréaliers ont joué une bonne partition à l’import, avec une baisse de 9% (équivalant à 13,01 millions de tonnes traitées en 2019) due en grande partie a l’accroissement de la production nationale pendant deux années successives selon des chiffres officiels.
Mais la contre-performance de l’année est à retrouver du côté du segment « conteneurs import-export », qui a reculé de 5% pour s’établir à 2,18 millions d’EVP.
Notons enfin que 63% du trafic enregistré en 2019 était destiné à l’exportation, soit 75,6 millions de tonnes marchandises expédiées vers l’étranger.