Face aux difficultés rencontrées par les opérateurs du secteur agricole pour l’accès aux financements des projets, le gouvernement a décidé de créer de nouveaux mécanismes d’accompagnement pour une meilleure relance de l’activité.
Ainsi, le ministre de l’Agriculture, Abdelhamid Hemdani a annoncé ce jeudi, que ses services prévoient la création de nouveaux mécanismes de financement en faveur des agriculteurs, à l’effet de relancer l’agriculture et l’ensemble de ses filières.
Il s’agit, selon le ministre, « du crédit de la mutualité rurale » qui sera lancé sur le marché avant la fin de l’année, destiné aux agriculteurs exerçant dans différentes filières.
Le ministre a fait savoir que ce nouveau mécanisme de financement est en cours d’étude auquel ses services s’attèlent à ce qu’il soit « un crédit qui convient aux agriculteurs et permet d’assurer leurs productions ».
Ce mécanisme s’inscrit dans le cadre d’une autre stratégie relative à l’assurance des agriculteurs, relevant des missions de la Caisse nationale de mutualité agricole, a souligné le ministre.
Dans le même contexte, le ministre a annoncé la promulgation d’une prochaine instruction pour simplifier les procédures d’obtention du crédit « Rfig », de la Banque de l’agriculture et du développement rural (BADR), en parallèle avec les préparatifs pour l’institution du nouveau mécanisme de financement.
Selon le ministre, ses mesures « permettront aux agriculteurs d’obtenir le crédit « Rfig », en un temps record, ne dépassant pas deux à trois semaines, contrairement aux anciennes méthodes où le traitement des dossiers durent jusqu’à 8 mois ».
« La bureaucratie est le premier obstacle en Algérie auquel fait face l’agriculteur », a déclaré le ministre, ajoutant qu’il a été convenu de « la nécessité de surmonter tous les obstacles, dont le délai de traitement des dossiers, les conditions rédhibitoires telles que l’âge, l’assurance et le non endettement du demandeur du crédit auprès d’une banque et autres obstacles soulevés avec ladite banque ».
En rappelant que les conditions actuelles que traverse l’Algérie sont « exceptionnelles » et que l’agriculteur a endurées, durant la saison dernière, la sécheresse, les incendies et autres difficultés, Dahmani a appelé à l’impératif de « rechercher des solutions à travers la mobilisation de tout un chacun ».