Aïd: la durée des fêtes prolongée à 3 jours - Maghreb Emergent

Aïd: la durée des fêtes prolongée à 3 jours

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Les algériens bénéficieront désormais d’une journée de repos supplémentaire durant les fêtes de l’Aid.

Fixée depuis des décennies à deux jours, la durée des fêtes de l’Aid El Fitr et de l’Aid El Adha est prolongée désormais à trois jours chômés et payés. Cette décision, sur proposition du ministre des affaires religieuses et des Wakfs, a été entérinée ce dimanche par le Conseil des Ministres.

“Après présentation et approbation du projet de loi portant réglementation de la profession des huissiers de Justice, le Conseil des ministre a approuvé une proposition du ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, portant prolongation de la durée des fêtes de Aid El-Fitr et Aid El-Adha, à trois (03) jours chômés et payés au lieu de deux (02)”, indique le communiqué du Conseil des ministres. Le texte ne précise pas cependant le coût de cette prolongation. Par ailleurs, le Conseil des ministres a approuvé la revalorisation annuelle, à compter du 1er mai, des pensions et allocations de retraite. Ces revalorisations auront lieu comme suit:

– 5% pour la catégorie bénéficiant d’une allocation ou d’une pension égale ou inférieure à 20.000 DA.

– 4% pour la catégorie dont la pension ou l’allocation est supérieure à 20.000 DA et égale ou inférieure à 50.000 DA.

– 3% pour la catégorie dont la pension ou l’allocation est supérieure à 50.000 DA.

Sur un autre registre et sans doute pour enrayer les perturbations que connaissant les marchés dans l’approvisionnement de certains produits agricoles, Abdelmadjid Tebboune a enjoint, selon le communiqué, avec “fermeté, le ministre de l’Agriculture de mettre en place un office chargé de l’achat auprès des agriculteurs, de toutes les récoltes agricoles de large consommation, fruits et légumes compris, pouvant être stockées, comme l’oignon, l’ail et la pomme de terre, en vue d’assurer l’équilibre du marché national, estimant que l’effort de l’Agriculteur demeure une ligne rouge à ne pas franchir”.

Aussi a-t-il ordonné, ajoute le texte, au Gouvernement de “poursuivre la lutte contre toutes formes de corruption et contre les corrupteurs et corrompus, notamment contre ce groupuscule qui marchande les droits administratifs les plus élémentaires des citoyens, au détriment du service public, d’où l’urgence d’en châtier les auteurs impliqués de façon directe ou indirecte”.

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