Près de 45% du personnel de l’administration publique ne sont pas concernés par l’augmentation des salaires en faveur de l’abrogation de l’article 87 bis, affirme le président de la Fédération nationale des fonctionnaires des communes, qui opère sous l’égide du Syndicat National Autonome des Personnels de l’Administration Publique (SNAPAP).
Plus de 500.000 fonctionnaires de l’administration publique menacent d’entamer une grève de trois jours à partir du 25 octobre, revendiquant de faire valoir leurs droits dans l’abrogation de l’article 87 bis du Code du travail, rapporte le quotidien arabophone Echorouk, qui cite le président de la Fédération nationale des fonctionnaires des communes, M. El Hadi Dehilis.
Près de 45% du personnel de l’administration publique ne sont pas concernés par l’augmentation des salaires à la faveur de l’abrogation de l’article 87 bis, affirme le président de la Fédération nationale des fonctionnaires des communes, qui opère sous l’égide du Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP).
Les 500.000 fonctionnaires protesteront lors de ce débrayage de trois jours contre « l’injustice », « la marginalisation » et « l’intimidation » qu’ils subissent de la part des autorités, quant à l’augmentation des salaires et à l’octroi des primes.
En l’absence de toute réforme de la part des pouvoirs concernés, une grève ouverte sera par la suite entamée, a annoncé le haut responsable de la fédération.
Citant une étude effectuée par le SNAPAP, M. Dehilis affirme que le Salaire national minimum garanti (SNMG) d’un fonctionnaire de l’administration publique devrait s’établir à plus de 55.000 dinars, notamment pour ceux dont la famille est constituée de 5 membres ou plus.
Le président de la Fédération nationale des fonctionnaires des communes invite le ministère des Collectivités locales à réviser l’octroi des salaires et des primes, réclamant également l’assurance sociale et le logement pour les personnels de l’administration publique.