La région de Ghardaïa a été choisie comme wilaya »pilote » pour tester la mise en œuvre d’une application numérique du recensement général de l’Agriculture (RGA) selon une approche modulaire (version Soft), préconisée par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a-t-on appris samedi auprès de la direction des Services agricoles (DSA).
L’application numérique de collecte d’information sur le secteur agricole préconise une utilisation intensive des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans toutes les opérations de recensement telle que l’utilisation de dispositifs de géo-référencement, y compris les systèmes
de positionnement global (GPS) et les systèmes d’information géographique (SIG), ainsi que les tablettes et ordinateurs portables, a détaillé l’ingénieur en chef chargé des statistiques à la DSA.
Le nouveau dispositif numérique et moderne de recensement agricole a été testé sur le terrain dans des exploitations agricoles dans les communes de Bounoura, El Ateuf, Metlili et Seb Seb en prévision du lancement en mars prochain du recensement général agricole (RGA) et du cheptel, a souligné M. Khaled Djebrit.
L’utilisation des méthodes et outils innovants pour la collecte des données sur le terrain, selon un canevas numérisé au préalable, permet d’accélérer le processus de recensement et d’améliorer la qualité et la fiabilité des données, a expliqué le responsable.
L’opération statistique d’envergure nationale minutieusement préparée après l’installation d’une commission de suivi technique et opérationnel composée des différents partenaires et structures du secteur, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route du secteur agricole 2020-2024, a expliqué le responsable des statistiques.
Ce recensement agricole est crucial pour les pouvoirs publics afin de mettre en œuvre une politique de développement agricole et rurale basée sur des données fiables et permet de connaitre le nombre et la taille des exploitations, l’utilisation des terres, les superficies cultivées, l’intensité des cultures, les installations d’irrigation, l’utilisation des intrants agricoles, le cheptel, ainsi que les données démographiques sur les agriculteurs et l’emploi, a-t-il conclu.