« Nous sommes à l’arrêt depuis le 22 mars 2020 et les pertes sont évaluées à plus de 13 milliards de dinars pour l’ensemble des modes de transport, à savoir métro, tramway, téléphériques et télécabines », a indiqué mardi à Alger, le directeur général l’Entreprise du métro d’Alger (EMA) Ali Arezki
Intervenant sur les ondes de la radio nationale, Il a souligné également que le système d’exploitation de ce genre de transport nécessite une maintenance régulière, même lorsqu’ils sont à l’arrêt. « Cela a généré beaucoup de charges et de dépenses alors qu’en contrepartie, il n’y a pas eu recettes’, a -t-il encore argué.
Donc, une reprise de l’activité permettra d’amortir un peu cette perte que l’EMA avait subie, selon ce responsable.
En plus, il a ajouté, que le ticket de métro est subventionné par l’Etat et l’EMA recevait une dotation pour compenser les charges d’exploitation.
l’Entreprise, a-t-il poursuivi, arrive à couvrir les charges d’exploitation à un niveau de 30% par la vente des tickets, alors que les 60% restantes sont prises en charge par l’Etat.
Abordant la gestion du métro d’Alger, le même responsable a indiqué qu’elle est confiée à une société 100 % algérienne, une filiale de l’EMA qui dispose des compétences capables d’assurer toute la gestion du métro , dont, l’exploitation et la maintenance avec la sécurité et la qualité requise.