Le PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar, a affirmé, dans un entretien accordé au quotidien national Echaab, que Sonatrach a pu éviter de grandes pertes grâce a la préservation de ses « capacités de production après le départ des cadres étrangers ».
Ce maintien des capacités de production, a éviter à Sonatrach, « d’importantes pertes et a pu maintenir les équilibres financiers à moyen terme », rassure Toufik Hakkar. Il a souligné, à ce propos que, c’est grâce à « la révision du plan des projets d’investissements à court et moyen terme et la réduction des coûts d’exploitation ».
Après près d’une année depuis le début de la pandémie Covid-19, les marchés mondiaux des hydrocarbures ont connu des évolutions surprenantes. Le prix d’un baril de Brent avait atteint en avril 2020 les 23 dollars. « La situation a pu être maîtrisée » selon le P-DG de Sonatrach, grâce à la mobilisation des compétences nationales et au retour, plus tard, des cadres des sociétés étrangères de sous-traitance ».
Moins d’investissement et plus de production
Selon Toufik Hakkar, si Sonatrach a pu maîtriser cette situation exceptionnelle, c’est parce qu’elle avait maintenu les principaux projets d’investissement pour préserver et améliorer la production ». Le patron de Sonatrach explique que cette révision a conduit à « la réduction du budget d’investissement pour 2020 d’environ 35%, dont plus de 54% de dépenses prévues en devises ».
Pour ce qui est des dépenses d’exploitation, Sonatrach « a créé une direction chargée de la rationalisation et de la baisse des dépenses à 30% ». ce qui a permis à Sonatrach « d’établir un équilibre entre les recettes et les dépenses ».
Toufik Hakkar a déclaré que le chiffre d’affaire du groupe pétrolier a reculé de près de 40%, en raison de la chute des prix de pétrole ». Selon lui, ce sont des pertes identifiables sur le plan de la comptabilité avant la fin de l’exercice comptable ».
Avec APS