« C’est pour donner une chance aux consommateurs de s’exprimer et à ceux qui sont accusés d’être derrière la hausse des prix de se défendre », a expliqué Mustapha Zebdi, président de l’association pour la protection et l’orientation du consommateur (Apoce).
Le 20 décembre sera une journée « sans achats » en Algérie. C’est en tout cas ce qu’espèrent des associations de protection du consommateur afin de « protester pacifiquement contre la hausse des prix » et pour donner aux consommateurs « une chance de s’exprimer ».
« Cette journée a été organisée suite aux pressions des consommateurs qui en ont ras-le-bol de subir les aléas de l’instabilité du marché algérien », a expliqué hier Mustapha Zebdi, président de l’association pour la protection et l’orientation du consommateur (Apoce) lors d’une conférence de presse.
« Par cette initiative, nous ne visons personne. C’est pour donner une chance aux consommateurs de s’exprimer et à ceux qui sont accusés d’être derrière la hausse des prix de se défendre », a-t-il ajouté.
Selon lui, le boycott est le seul moyen dont dispose le citoyen afin de faire entendre sa voix. « Grâce à cela, le consommateur pourra devenir le cinquième pouvoir », a-t-il lancé.
Cette campagne, relayée par la presse, sera-t-elle suivie par les consommateurs? M. Zbidi estime que l’impact de cette journée sera plus important que lors de campagnes de boycott précédentes. Son association ne prétend pas pouvoir mobiliser toute la population mais « toucher une partie est une réussite en soi ».
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