L’Algérie prévoit la réalisation très prochainement de deux nouvelles usines dans le domaine des centrales électriques, a indiqué mardi à Alger le PDG de Sonelgaz, Nouredine Bouterfa.
Une sera destinée à la fabrication d’équipements industriels en renforcement du complexe industriel General Electric Algeria Turbine ( GEAT) de Batna et l’autre, une usine de fabrication de chaudières industrielles à Relizane, issue d’un partenariat entre l’entreprise nationale Chaudral et une entreprise étrangère, a précisé M. Bouterfa lors la cérémonie du lancement de l’initiative I.D.E.A de General Electric visant à promouvoir l’entreprenariat et la sous-traitance dans le domaine de l’électricité en Algérie.
L’entreprise étrangère qui composera cette joint-venture avec l’entreprise nationale Chaudral, n’a pas encore été désignée, a confié à Maghreb Emergent, M. Kinan Directeur du Développement industriel et d’intégration nationale à Sonelgaz, ajoutant que cette usine de fabrication de chaudières industrielles évitera à l’Algérie de les importer dans un futur proche.
Une capacité de production de 2.000 MW
Le complexe électrique et industriel de Batna, dont la capacité de production annuelle sera de 2.000 megawatts, sera composée de quatre usine : une pour la fabrication de turbines à gaz d’une capacité de 100 à 300 mégawatts, « l’unique en Afrique et a Moyen Orient de cette envergure », selon M Kinan. Une deuxième usine sera dédiée à la fabrication de turbines à vapeur de 100 à 150, une autre usine de fabrication des alternateurs électrique associés à des turbines à gaz et à vapeur , puis une quatrième usine dédiée au contrôle de commande destinée beaucoup plus à l’industrie des particuliers. « On peut fabriquer un groupe de puissance dont la capacité peut aller de 450 à 600 mégawatts par ligne d’arbre », précise notre interlocuteur.
« Tous ces projets permettront l’intégration d’autres entreprises du secteur privé et public, chose qui permettra à nos entreprise d’intégrer la chaine d’approvisionnement mondiale de General Electric », soutient M Bouterfa.