Le président du Conseil national économique et social (CNES), Reda Tir, a indiqué qu’un nouveau mode de consommation énergétique du citoyen est nécessaire afin d’éviter le gaspillage de cette ressource ayant un impact sur les finances de l’Etat et sur celles du consommateur lui-même.
Pour Reda Tir, qui intervenait à l’occasion d’une journée d’information consacrée à l’économie d’énergie, « ce n’est pas parce que l’électricité est subventionnée à hauteur de 70-80% qu’on doit gaspiller cette richesse. Notre but est d’éliminer ce comportement négatif », a-t-il souligné.
Le président du CNES a également fait observer que cet objectif ne doit pas constituer une problématique d’Etat uniquement, « car il s’agit d’y associer l’ensemble de la société à travers toutes ses composantes ».
Sonelgaz réduit le taux de perte énergétique de 17-18% à 12-13 %
Présent à cette rencontre, le P-dg de Sonelgaz, Chaher Boulekhras, a estimé que « le CNES est le mieux placé pour évoquer ce sujet car il concerne tant l’aspect économique que social ». Il a expliqué que le but est de passer des habitudes de consommation à un mode de consommation énergétique rationnel.
Selon M. Boulekhras, la transition énergétique n’est pas uniquement basée sur le renouvelable (ENR) et les hydrocarbures, mais aussi l’énergie non consommée, « que certains pays appellent la quatrième énergie ». »Pour sa part, Sonelgaz a intégré une nouvelle stratégie intégrant la question centrale de l’économie d’énergie », a-t-il rappelé. Selon le même responsable, Sonelgaz a fait des efforts pour réduire le taux de perte énergétique passant de 17-18% à 12-13 % actuellement.
« Dans d’autres pays, grâce aux modes de consommation rationnelle sont au niveau de 6-7% faisant suite à des pertes techniques justifiées », a-t-il comparé.