Algérie - En grève de la faim, la directrice du journal El Fadjr a eu de premiers soucis de santé - Maghreb Emergent

Algérie – En grève de la faim, la directrice du journal El Fadjr a eu de premiers soucis de santé

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La directrice d’El-Fadjr, pour rappel, a entamé une grève de la faim le 13 novembre dernier en protestation contre « la hogra » que subit, selon elle, le journal, privé de « publicité institutionnelle », celle des sociétés et organismes publics, en représailles contre ses prises de positions critiques envers le régime.

 

 

La directrice du journal d’expression arabe El-Fadjr, Hadda Hazem, entame son quatrième jour de grève de la faim pour protester contre ce qu’elle appelle l’étranglement financier de cette publication visant, selon à elle, à la punir pour ses prises de positions contre le régime. Le pire scénario dont a parlé son cardiologue commence, hélas, à se réaliser. La gréviste de la faim a dû se déplacer ce matin à l’hôpital suite à des complications.

Hadda Hazem, a eu des difficultés respiratoires et commence à s’affaiblir, a indiqué à Maghreb Emergent Montassir Oubetroune, chercheur en histoire et ami de Hadda Hazem rencontré sur les lieux de la grève de la faim, à la maison de la Presse Tahar Djaout (1er Mai, Alger).

Selon ce que nous avons pu constater sur place, certains se montrent inquiets pour la santé de Hadda Hazem tandis que d’autres affirment qu’ils pensent se joindre à cette « grève de la dignité ». Beaucoup de gens se sont déplacés au siège du journal pour témoigner leur solidarité à sa directrice. Parmi eux, il y avait des confères journalistes, des citoyens mais aussi des responsables de partis politiques, à l’instar du président du parti Jil Jadid, Djilali Sofiane. Un représentant de Talai El-Horriat a exprimé à Hadda Hazem, au téléphone, la solidarité de ce parti présidé par l’ancien chef du gouvernement Ali Benflis.

La directrice d’El-Fadjr, pour rappel, a entamé une grève de la faim le 13 novembre dernier, malgré les mises en garde de son médecin, affirmant sa détermination à la poursuivre jusqu’à avoir gain de cause. Son action se veut une protestation contre « la hogra » que subit, selon elle, le journal, privé de « publicité institutionnelle », celle des sociétés et organismes publics, en représailles contre ses prises de positions critiques envers le pouvoir en place.

 

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