Cette opération, explique ENEL, « s’insère dans le domaine de la stratégie d’intégration verticale (qu’elle) a entreprise sur les matières premières et particulièrement dans le domaine du gaz naturel ». Son partenaire irlandais, précise-t-elle, L’Irlandais « maintiendra le rôle d’opérateur de la licence ».
L’Italien ENEL, lit-on sur le site de cette entreprise, a signé un accord pour l’acquisition de 18,375 % des actions de la société irlandaise Petroceltic International Plc dans le périmètre d’exploration d’hydrocarbures Isarène (Illizi), en Algérie, et ce, lors de la conférence européenne d’automne du gaz, qui s’est tenue à Londres les 29 et 30 octobre dernier.
« L’acquisition a été opérée en vertu d’un avenant au contrat pour la recherche et l’exploration d’hydrocarbures sur le périmètre Isarène (bloc 228,229 au sud-est du pays », précise la firme italienne expliquant que cette opération « s’insère dans le domaine de la stratégie d’intégration verticale (qu’elle) a entreprise sur les matières premières et particulièrement dans le domaine du gaz naturel ». Il est à préciser également que Petroceltic International Plc, en vertu de cet accord, « maintiendra le rôle d’opérateur de la licence ».
ENEL indique qu’elle va mener, d’ici la fin de l’année, des travaux d’évaluation sur le périmètre d’Isarène « pour quantifier et maximiser les réserves présentes dans le gisement, qui prévoient la perforation de 6 puits d’ici la fin de l’année ». Elle souligne qu’« au terme de ce programme, la joint-venture Enel-Petroceltic devra présenter à Sonatrach, troisième partenaire de la licence à hauteur de 25 %, un plan de développement de champs gaziers ».
Après cette phase, explique encore ENEL, « la joint venture pourra demander aux autorités algériennes l’autorisation de développement et de production du gaz », production qui est « attendue pour 2017.
ENEL, pour rappel, a remporté fin septembre 2014 les marchés de l’exploitation et de l’exploration des périmètres de Tinrhert Nord et Msari Akabli, en Algérie, conjointement avec l’émirati Dragon-Oil, avec lequel elle compose un consortium. Elle veut développer les ressources de l’Algérie « pour éviter toute diminution potentielle des exportations car il y aura une augmentation significative de la demande locale», selon les déclarations de Marco Arcelli, rapportées par plusieurs médias étrangers.