Algérie- Innovation industrielle : Seulement 105 demandes de brevet enregistrées en 2014 - Maghreb Emergent

Algérie- Innovation industrielle : Seulement 105 demandes de brevet enregistrées en 2014

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La méconnaissance du système brevet de la part des personnes et  des entreprises algériennes est l’une des principales causes ‘’du faible engouement pour les demandes de brevet ‘’, explique le Directeur des brevets de l’INAPI.

 

Lors du premier Forum national de l’innovation et des perspectives économiques qui s’est tenu jeudi dernier à Alger, le Directeur des brevets de l’Institut National Algérien de la Propriété Industrielle (INAPI), Djamel Djediat,  a dressé un constat loin d’être positif en matière de dépôt de brevet industriel en Algérie.

L’INAPI n’a reçu que 105 demandes de brevets dans le secteur industriel en 2014, a-t-il révélé. Plus de 95% des demandes de brevetabilité proviennent des résidents en Algérie. Selon M. Djediat, ‘’ce manque d’engouement pour le dépôt de brevets vient du fait que le dispositif juridique en la matière est récent. De plus, les algériens et les entreprises connaissent mal le système de brevet. ‘’

133eme place mondiale en 2014

En 2014, l’Algérie a eu la 133eme place sur 143 pays, dans le Rapport de l’Indice mondial 2014 de l’innovation (The Global Innovation Index-GII), de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (Ompi). L’institution établit son classement sur la base de 81 indicateurs, parmi lesquels l’indicateur titré « innovation imput » relatif aux institutions, ressources humaines, recherche, et infrastructure. L’Indice mondial s’intéresse également à l’interaction entre les divers acteurs contribuant dans l’innovation et la recherche dans un pays. ‘’Dans leurs arguments d’évaluation de l’Algérie, les techniciens onusiens soulignent l’absence d’un quelconque projet véritablement innovant. ‘’

Le même classement (2014) mettait la Tunisie à la 78eme place, tandis que le Maroc occupait la 84eme. L’Algérie pour sa part, se trouve devant le défi d’établir un système efficient pour combler le fossé entre les acteurs de l’invention et l’innovation, qui sont en premier lieu l’enseignement supérieur, les industriels et surtout les organismes publics compétents.

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