L’ARPT a mis fin à la double numérotation en matière de téléphonie mobile 3G, imposée aux opérateurs au lancement de cette technologie au mois de décembre 2013.
L’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) a décidé d’instaurer, à partir d’hier (8 juillet), le principe de la numérotation unique en matière de téléphonie mobile de troisième génération (3G).
« L’usager disposant d’un numéro GSM désirant souscrire un abonnement à des services 3G pourra, en tant que nouvel abonné 3G, demander à conserver son numéro GSM ou choisir un nouveau numéro 3G », a indiqué le Régulateur dans un communiqué.
Au lancement de la 3G, la double numérotation a été adoptée, malgré les réserves des opérateurs. Cette solution « transitoire » a permis, selon l’ARPT, de répondre à l’impératif du « respect du cadre réglementaire algérien en vigueur posant le principe de la séparation juridique et financière des licences GSM et 3G », et au « souci du confort des usagers en leur permettant de disposer de deux numéros GSM et 3G sur une même carte SIM/USIM ».
Devant prendre fin le mois d’octobre prochain, la double numérotation ainsi que le principe de la séparation effective des revenus engendrés par chacune des licences GSM et 3G ont été au centre de concertations entre les opérateurs et le Régulateur.
Le numéro unique instauré, la séparation des licences attendra
A présent, le principe du numéro unique a été consacré et « les opérateurs titulaires d’une licence de téléphonie mobile ne sont plus autorisés au-delà du quinze (15) Août 2014 à inscrire deux numéros respectivement GSM et 3G sur une même carte SIM/USIM », précise l’article 3 de la décision de l’ARPT.
Toutefois, les abonnés disposant encore de deux numéros respectivement GSM et 3G sur une même carte SIM/USIM « sont tenus d’opter soit pour un seul des deux numéros, soit pour la conservation des deux numéros sur deux cartes SIM/USIM distinctes et séparées », selon les termes de ladite décision.
Le document précise que la numérotation unique doit être mise en œuvre par les opérateurs « dans le respect du principe de séparation des licences GSM et 3G, notamment en matière de séparation des revenus de ces dernières et de leurs parcs d’abonnés respectifs ». Les opérateurs disposent, par ailleurs, d’un délai n’excédant pas six mois après l’entrée en vigueur de la décision pour mettre en conformité la base de données de leur parc d’abonnés 3G.