L’objectif de cette centrale syndicale est « la consécration des libertés syndicales et le droit d’organisation en Algérie ».
Un groupe de jeunes syndicalistes viennent de réactiver « la Confédération syndicale des forces productives », enregistrée et accréditée auprès du ministère du Travail sous le n ° 30, qui est une ancienne centrale syndicale à l’arrêt depuis plus de 25 ans.
« Un groupe de jeunes militants syndicaux, conscients, a vu qu’il est temps de réunir les travailleurs algériens dans le but de faire sortir le mouvement syndical en Algérie de cette actuelle impasse causée par les opportunistes qui manipulent non seulement le sort des travailleurs, mais aussi le destin de l’Algérie. », indique un communiqué de la nouvelle confédération signé par son président Raouf Mellal.
Cet exploit est « le fruit de la lutte des syndicalistes femmes et hommes qui ont subi les ravages de l’injustice et ont été traités brutalement par le gouvernement », souligne le communiqué tout en dénonçant « la politique refusant de respecter les libertés fondamentales des travailleurs et du peuple (et qui œuvre) à diviser et à contrecarrer toute tentative de réaliser une véritable union entre les travailleurs en Algérie ».
Les jeunes syndicalistes, dont la majorité activait dans l’ex-SNATEG, exposent leur projet, leurs buts, et leurs points de vue qui les ont poussés à restructurer cette « nouvelle-ancienne » centrale syndicale. Il s’agit selon eux, « d’éviter la confusion que pourrait entretenir le nouveau libéralisme, voire, l’oligarchie avec ses agents administratifs et quelques syndicalistes véreux ».
« En effet, après des étapes de lutte, le mouvement syndical a été vigoureusement dilué. Des syndicats historiques déviés du plan approuvé par ses leaders : les révoltés, rédacteurs de l’appel du 1er Novembre 1954 », dénonce les jeunes syndicalistes qui définissent les objectifs de la centrale syndicale par « la consécration des libertés syndicales et le droit d’organisation en Algérie ».