Algérie : la consommation de l’essence en baisse, celle du GPL monte en flèche

Algérie : la consommation de l’essence en baisse, celle du GPL monte en flèche

Facebook
Twitter
La forte croissance de la consommation du GPL par rapport aux autres carburants est due, selon l’Autorité de régulation des hydrocarbures, à plusieurs facteurs, dont  le maintien du prix de ce carburant.

Au 3e trimestre de l’année en cours, la consommation du carburant, hors GPL, a atteint 10,55 millions de tonnes, soit une baisse de 0,8% par rapport à la même période de 2017, selon l’Autorité de régulation des hydrocarbures (ARH).

Dans le détail, les chiffres de l’ARH indiquent que la consommation de l’essence a atteint 2,95 millions de tonnes, soit une baisse de 5%, tandis que le gasoil a enregistré 7,6 millions de tonnes, soit une hausse de 1,8%.

Sur la période allant de 2015 à 2017, la consommation des carburants hors GPL a enregistré pour l’essence une baisse de 6,3% et pour le gasoil de plus de 6,6 %, indique le même document.

Ainsi, la consommation des essences sur le marché national est passée de 4,43 millions de tonnes en 2015 à 4,27 millions de tonnes en 2016, pour atteindre, en 2017, les 4,15 millions de tonnes.

Pour ce qui est du gasoil, la consommation a enregistré une baisse passant de 10,8 millions de tonnes en 2015 à 10,3 millions de tonnes en 2016, pour atteindre 10,08 millions de tonnes en 2017.

La consommation du GPL en hausse de 40% pour le 3e trimestre de 2018

Par ailleurs, la consommation du GPL (Gaz de Pétrole Liquéfiés) a atteint au cours du 3e trimestre de l’année en cours 464 824 tonnes, soit une hausse de 40% par rapport à la même période de l’année 2017.

Sur la période de 2015 à 2017, Le GPL a enregistré une hausse appréciable qui passe de 291 000 tonnes, en 2015, à 352 000 tonnes en 2016, pour atteindre 457 000 tonnes en 2017. Ce qui révèle un taux de croissance pour la consommation du GPL de 57% sur la période de 2015 à 2017.

Cette forte croissance de la consommation du GPL par rapport aux autres carburants est due, selon l’Autorité de régulation des hydrocarbures, à plusieurs facteurs, dont  le maintien du prix de ce carburant au même niveau depuis 2015, à 9 dinars le litre, tandis que les autres carburants ont vu leurs prix augmenter depuis le 1er janvier 2016.

 

Facebook
Twitter