La lettre adressée à Bouteflika souligne que le blocage des projets de Cevital prive les Algériens de plus 1000 emplois directs, plus de 100 000 autres indirects et fait perdre chaque année 2.25 milliards de dollars au groupe.
La coordination nationale des comités de soutien à Cevital a adressé aujourd’hui, à travers la presse, une troisième lettre au président de la République. Dans sa lettre, la coordination appelle au déblocage des projets du premier groupe industriel algérien dont la réalisation est injustement freinée par l’administration du port de Béjaia.
« En cette veille de la Journée mondiale du travail, les travailleurs algérien, particulièrement ceux de Cevital-Béjaia, les demandeurs d’emplois qui se comptent par centaines de milliers dans notre pays et par dizaines de milliers à Bejaïa, notre jeunesse et tous les citoyens algériens épris de justice et de progrès, seraient réjouis de vous voir mettre un terme à cette forfaiture», lit-on dans cette lettre.
Rappelant les incidences fâcheuses de ce blocage du projet de trituration de graines oléagineuses de Cevital à Béjaia aussi bien sur le développement de cette région que celui de toute l’économie du pays. La coordination signale que cette situation « injuste prive les Algériens de 1000 emplois directs et de plus de 100 000 autres indirects ».
De plus, ajoute la lettre signé par Mourad Bouzidi, porte-parole de la coordination, « cette perfidie » fait perdre chaque année 2.25 milliards de dollars à Cevital et pénalise, par ricochet, la jeunesse algérienne qui se débat dans le chômage.
« Comment peut-on appeler nos concitoyens à un sursaut patriotique pour sauver leur économie, quand, au même moment, aucune autorité n’intervient pour lever le blocage d’un projet porteur d’espoir et de prospérité comme celui de Cevital à Bejaia ? », s’indigne enfin la Coordination des comités de soutien à Cevital en soulignant que le Président de la République est « son ultime recours » dans cette affaire.