La facture d’importation des ciments (non pulvérisé, portland, alumineux, hydraulique…) a atteint 473,81 millions usd (6,6 mt) contre 537,8 millions usd (6 mt), en baisse de près de 12% en valeur et en hausse de 9,55% en volume.
La facture d’importation des matériaux de construction a baissé en 2015 pour s’établir à 2,54 milliards de dollars (mds usd) contre 3,35 mds usd en 2014, soit un recul de 24,1%, a appris l’APS auprès des Douanes.
Mais les quantités importées globales ont enregistré une hausse en s’établissant à 12,73 millions de tonnes (mt) en 2015 contre 10,65 mt en 2014, soit une progression de 19,45% en volume, précise le Centre national de l’informatique et des statistiques des douanes (Cnis).
Ainsi, la facture d’importation des ciments (non pulvérisé, portland, alumineux, hydraulique…) a atteint 473,81 millions usd (6,6 mt) contre 537,8 millions usd (6 mt), en baisse de près de 12% en valeur et en hausse de 9,55% en volume.
Pour les importations de bois, la facture est passée à 639,82 millions usd (3,08 mt) contre 846,65 millions usd (1,53 mt), soit une baisse de 24,43% en valeur et une hausse de 101% en volume. La facture d’importation de fer et d’acier a également enregistré une baisse en se chiffrant à 1,38 md usd contre 1,88 md usd (-26,7%), tandis que les quantités importées ont diminué à 2,99 mt contre 3,04 mt (-1,6%).
Pour ce qui concerne les importations des produits en céramique (briques, dalles, carreaux et autres articles similaires), la facture a baissé à 47,65 millions usd contre 80,71 millions usd (-41%), alors que les quantités importées ont reculé à 48.554,51 t contre 53.025,89 t (-8,43%).
Baisse des cours mondiaux
En somme, cette tendance baissière de la facture des importations des matériaux de construction, entamée depuis le début de l’année 2015, s’explique essentiellement par la baisse des cours mondiaux de la plupart de ces produits ainsi que par l’encouragement par les pouvoirs publics de l’utilisation des matériaux de construction fabriqués localement afin de promouvoir la production nationale et de freiner l’accroissement des importations.
Les promoteurs, chargés de la réalisation des différents projets financés totalement ou partiellement par l’Etat, ont été interdits, depuis fin 2014, de recourir aux matériaux importés si le même produit est fabriqué localement et présente une qualité égale.