En 2014, la facture des importations des véhicules avait baissé de 13,56% en s’établissant à 6,34 milliards de dollars (439.637 véhicules), contre 7,33 milliards usd (554.263 unités) en 2013.
Les importations algériennes des véhicules ont poursuivi leur baisse en valeur et en quantité durant le premier trimestre 2015, apprend-on auprès des Douanes algériennes.
La facture des importations par les concessionnaires a été évaluée à 1,3 milliard de dollars (usd) durant les trois premiers mois de 2015, contre 1,58 milliard usd à la même période de 2014 (-17,76%), précise le Centre national de l’informatique et des statistiques des douanes (Cnis).
Quant au nombre des véhicules importés, il a atteint 95.075 unités au 1er trimestre 2015 contre 117.486 unités durant la même période de l’année d’avant (-19,08%).
Les marques européennes, notamment françaises et allemandes, occupent toujours la tête de la liste des importations, suivies des marques asiatiques essentiellement japonaises et sud-coréennes.
Ce nouveau recul des importations des véhicules confirme la tendance baissière des importations des véhicules entamée dès 2013 après un record enregistré au cours de l’année 2012 avec 605.312 unités importées.
En 2014, la facture des importations des véhicules avait baissé de 13,56% en s’établissant à 6,34 milliards usd (439.637 véhicules), contre 7,33 milliards usd (554.263 unités) en 2013.
Le recul des importations s’explique, selon les professionnels, par une chute de la demande générée essentiellement par l’orientation des dépenses des ménages vers l’immobilier, et ce, particulièrement, pour les logements de type location-vente de l’Aadl.
A rappeler que l’arrêté ministériel, fixant le cahier des charges relatif aux conditions et modalités d’exercice de l’activité des concessionnaires de véhicules neufs, a été publié récemment au Journal officiel.
Cet arrêté, venu en application des dispositions du décret exécutif de février 2015 portant sur cette activité, définit le cahier des charges à respecter pour la délivrance des agréments d’exercice des activités de concessionnaires de véhicules automobiles, remorques, semi-remorques et engins roulants neufs.
Les nouvelles mesures stipulent, entre autres, que les véhicules importés doivent répondre aux normes de sécurité prévues par ce cahier des charges.
Outre les aspects sécurité, les nouvelles exigences viennent renforcer les droits du consommateur, instaurer des dispositifs conformes aux normes de sécurité pour les usagers de la route et une régulation du marché à travers une plus grande transparence dans l’intérêt des consommateurs et de l’économie.