La structure de la source de Sidi Lekbir est désormais placée sous le contrôle de différents services.
La direction des Ressources en eau de la wilaya de Tipasa a annoncé, dimanche, la réouverture de la source de Sidi Lekbir, de la commune de Hameur El Ain, suite à la réalisation de travaux de réaménagement, après sa fermeture en août dernier.
Cette source avait été fermée par les autorités locales, suite à la déclaration de la « non potabilité » de ses eaux, conséquemment à l’apparition de l’épidémie de choléra dans certaines wilayas du pays.
Selon le responsable de cette direction, Ramdane Kerbadj, la commune de Hameur El Ain a procédé officiellement, dimanche, à la réouverture de la source de Sidi Lekbir, au profit des citoyens, suite à un premier report de cette opération, initialement prévue le 11 novembre dernier, a-t-il dit. Outre les « raisons techniques », le report était en raison des « réserves émises par le bureau d’hygiène communale », a-t-il souligné.
Il a également rassuré quant à la « potabilité de l’eau de cette source, selon les dernières analyses dont elle a fait l’objet, au niveau des laboratoires respectifs de la direction de la sante, de la commune de Hameur El Ain, et de l’Institut Pasteur d’Alger ».
Pour rappel, la décision de fermeture de cette source a été basée sur les résultats des analyses réalisées par l’Institut Pasteur, qui avait confirmé la « non-potabilité » de son eau, suite à l’apparition d’une épidémie de choléra, dans certaines wilayas du pays. Suite à quoi une opération d’aménagement a été lancée le 1 er septembre dernier au profit de cette source, son déversoir, et tout son périmètre.
Sachant que la structure de la source de Sidi Lekbir est désormais placée sous le contrôle des services conjoints de la direction de l’hydraulique de la wilaya, des bureaux d’hygiène de la commune de Hameur El Ain et de la direction de la santé, a indiqué M. Kerbadj, signalant que ses services veillent régulièrement au contrôle des eaux de plus de 200 sources à travers la région.
Cette décision de fermeture fut, à l’époque, totalement rejetée par la population locale, qui s’est dite convaincue de la salubrité de son eau. La wilaya de Tipasa avait enregistré 15 cas confirmés de choléra, tous pris en charge au niveau de l’hôpital de Boufarik (Blida), sr un total de 130 cas suspectés de choléra, à l’échelle nationale.