Le chiffre d’affaires de Algérie Assistance, la filiale algérienne de la compagnie d’assistance espagnole, Mapfre Asistencia, a enregistré une croissance de 35 % ces quatre dernières années, réalisé essentiellement par le segment dommage.
Le marché de l’assistance commence à peine à décoller avec un chiffre d’affaires de 20 millions d’euros et une tendance qui s’annonce favorable pour les prochaines années, a indiqué ce jeudi Mustapha Rezzoug, directeur général de Algérie Assistance. Au cours d’une rencontre avec la presse, M. Rezzoug a précisé que le chiffre d’affaires de Algérie Assistance, la filiale algérienne de la compagnie d’assistance espagnole, Mapfre Asistencia, a enregistré une croissance de 35 % ces quatre dernières années, réalisée essentiellement par le segment dommage. Selon Maher Zerouala, responsable clientèle chez Assistance Algérie, quelques 530.000 opérations d’assistance dans le segment dommage et 450.000 dans le segment vie sont enregistrées annuellement par la compagnie. Le représentant de la multinationale espagnole ne craint pas la concurrence, étant donné l’« envergure de Algérie Assistance » qui a su « fédérer les compétences » tout en s’appuyant sur un leader mondial de l’assistance dont le réseau couvre toutes les parties du monde.
Un savant partenariat
La filiale de Mapfre Asistencia a été créée en mars 2007, entre Mapfre, la CIAR, SALAMA et la TRUST. Elle compte plusieurs partenaires leader dans leur domaine à l’image de Macir Vie, le leader de l’assurance vie en Algérie. Son réseau d’assistance couvre tout le territoire national grâce à un savant partenariat avec des entreprises et des particuliers dont le cœur de métier est l’assistance. « Nous mesurons en permanence l’efficacité de notre réseau national de dépanneurs, cliniques, sociétés de taxi, sociétés d’ambulances », précise le directeur des opérations, Said Inal. Algérie Assistance mise beaucoup sur la fluidité de la prise en charge avec un centre d’assistance doté de moyens humains et techniques fonctionnant 24h/24h et 7 jours sur 7. « Le but étant que le client n’engage plus de flux financiers », affirme-t-il.