Les employés du groupe de presse de l’ex-président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), Ali Hadad réclament une solution qui leur évitera la perte de leurs emplois.
Dans une lettre adressée à l’opinion publique, le Comité de sauvetage du Groupe Media Temps Nouveaux précise que les 400 employés des quatre médias d’Ali Hadad (le Temps d’Algérie, Waqt El Djazair, Dzair TV et Dzair News) vivent une situation complexe et n’ont plus de visibilité sur leur avenir professionnel, notamment depuis la décision des pouvoirs publics de priver leur employeurs de la publicité publique.
« Afin d’éclairer l’opinion publique nationale, sur l’ampleur des pressions professionnelles et financières qui pèsent sur le secteur des médias en général et le Groupe Media Temps Nouveaux en particulier, surtout que ses travailleurs ont été et sont victimes d’un agenda prémédité et vivent toujours dans une situation complexe aux horizons sombres », lit-on dans le communiqué.
Le communiqué ajoute : « Nous avons choisi de nous adresser à l’opinion publique nationale pour porter à la connaissance de tout le monde que les travailleurs du Groupe Media Temps Nouveau demandent le départ des gestionnaires qui ont nui à leurs revendications professionnelles ».
Comme solution d’urgence, les rédacteurs du communiqué plaident pour la constitution d’un comité de gestion du groupe composé de ses travailleurs. Il aura pour mission de gérer la situation actuelle jusqu’à ce que des solutions concrètes soient trouvées, sous l’égide de l’Etat ou par l’ouverture des portes au profil des investisseurs pour reprendre le groupe.
Par ailleurs, le comité dénonce « Les agissements de l’administration du groupe » visant, d’après lui toujours, à pousser les travailleurs à la démission.
« Pour cela, les travailleurs du Groupe Media Temps Nouveaux, qui tiennent à bâtir un média professionnel qui servira les intérêts du pays et suivra la voie du professionnalisme avec une ligne éditoriale équilibrée, informent l’opinion publique nationale de leur volonté de voir toutes les parties contribuer à trouver une issue à même de garantir l’avenir et la continuité de cette entreprise médiatique avec ses supports écrits, audiovisuels et électronique ».
A noter que le dernier salaire versé aux travailleurs de ces quatre médias est celui du mois de mars. Ils ont passé la fête de l’Aïd sans le salaire du mois d’avril.