Le Front des forces socialistes (FFS), rejette catégoriquement la désignation ce matin, d’Abdelkader Bensalah en tant que chef de l’Etat pour une période de 90 jours par les deux chambres du parlement.
« La désignation aujourd’hui d’Abdelkader Bensalah à la tête de l’Etat est perçue comme un énième coup de force perpétré contre le peuple algérien et contre ses aspirations légitimes », lit-on dans le communiqué du FFS.
« La désignation du désormais ex-président du sénat, comme chef de l’Etat démontre la volonté du régime de maintenir l’ordre établi et de reprendre les choses en mains d’une manière violente et répressive. Les dernières arrestations effectuées ces derniers jours dévoilaient déjà la volonté des autorités en état de panique, d’en finir le plus vite possible avec cette contestation massive et galopante », dénonce le parti.
Pour le FFS, les tenants du pouvoir réel ont affiché leurs vraies intentions à savoir tuer la révolution populaire en utilisant toutes les méthodes répressives et imposer une alternance clanique à l’intérieur du sérail. Le FFS dénonce cette énième mascarade et rejette catégoriquement cette désignation arrogante et affligeante.
Le document indique, par ailleurs, que le FFS restera mobilisé aux côtés des Algériennes et Algériens afin de continuer à exiger le changement radical du régime et de ses symboles. « Il est plus que jamais impératif d’appliquer l’une des résolutions du congrès de la Soummam qui stipule la primauté du politique sur le militaire », préconise le FFS.
Il « demande encore une fois au chef de l’Etat-major de l’armée de ne plus s’immiscer dans les affaires politiques du pays ».