Le chef d’inculpation « destruction de documents et infraction aux consignes militaires », observe-t-on, « constitue un resserrement des chefs d’inculpation à l’encontre du général Hassan ». Selon la presse, les ennuis de l’ex-patron du Service de coordination opérationnelle et de renseignement antiterroriste, DRS) ont commence avec l’envoi d’une équipe à la frontière algéro-malienne pour contrer une infiltration d’un groupe de terroristes avec un arsenal d’armement.
Le procès du général Abdelkader Aït-Ouarabi, alias Hassan, ancien chef de lutte antiterroriste au sein du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), s’est ouvert aujourd’hui devant le tribunal militaire d’Oran.
Poursuivi selon ses avocats pour « destruction de documents et infraction aux consignes militaires », l’accusé a plaidé non coupable, rapporte Tout sur l’Algérie (TSA) citant Me Khaled Bourayou. D’après et avocat « il s’est très bien défendu », « a donné beaucoup d’explications » sur le métier du renseignement et expliqué avoir agi dans le parfait respect de la loi et des règlements miliaires.
Selon TSA, le procès se tient à huis clos et les membres de la famille de l’accusé, autorisés à pénétrer dans l’enceinte du tribunal, ont été invités à la quitter avant l’ouverture du procès.
Le chef d’inculpation « destruction de documents et infraction aux consignes militaires », observe, de son côté, le Huffington Post Algérie, « constitue un resserrement des chefs d’inculpation à l’encontre du général Hassan ». Celui-ci, rappelle le journal électronique algérien, faisait face initialement, selon les médias, à des chefs d’accusations de constitution de « bande armée », de « fausses déclarations sur le stock d’armes en sa possession », « détention et rétention d’armes de guerre », « rétention d’informations », « mensonge » et « insubordination ».
Pour rappel, avant son limogeage début 2014, le général Hassan dirigeait le Scorat (Service de coordination opérationnelle et de renseignement antiterroriste, DRS), passé, depuis lors, sous la tutelle direct de l’état-major de l’armée. Le Scorat, on s’en souvient, avait mené l’assaut contre le groupe terroriste qui avait pris en orages le personnel du complexe gazier de Tiguentourine (In Amenas), en janvier 2013.