Le président de la commission a évoqué la démarche de l’Algérie de s’orienter vers un nouveau modèle économique à l’effet de trouver de nouvelles sources de revenus hors hydrocarbures.
Le président de la Commission des finances et du budget à l’Assemblée populaire nationale (APN), Toufik Torche, s’est entretenu, jeudi à Alger, avec une délégation d’experts du Fonds monétaire internationale (FMI), présidée par Jean-Francois Dauphin, sur plusieurs questions économiques et financières, indique un communiqué de l’APN.
Les deux parties ont évoqué durant la rencontre le rôle des députés de l’APN dans la réduction des effets induits par la crise financière à laquelle est confrontée l’Algérie en raison du recul des recettes pétrolières ainsi que les solutions susceptibles d’accélérer la diversification de l’économie nationale à l’ombre des défis dictés par la conjoncture financière, a précisé le communiqué.
Torche a mis en exergue les efforts ayant accompagnés l’examen de la loi de finances 2018 ainsi que les efforts des députés en matière de contrôle de l’action du gouvernement, notamment en ce qui concerne sa gestion des éventuelles retombées de certaines mesures prises tel que le recours au financement non conventionnel, en vue d’éviter les risques de recours à l’endettement extérieur, a indiqué la même source.
Le président de la commission a évoqué la démarche de l’Algérie de s’orienter vers un nouveau modèle économique à l’effet de trouver de nouvelles sources de revenus hors hydrocarbures, notamment dans les secteurs industriel et tertiaire. Il a dans ce sens accueilli favorablement l’initiative du FMI d’accompagner les efforts de l’Algérie pour le rétablissement de son équilibre financier dans ce contexte de crise.
Pour sa part, M. Dauphin a souligné l’importance de renforcer les efforts d’accompagnement de l’économie algérienne pour la diversification de ses revenus et la réduction de la dépendance aux hydrocarbures.
La rencontre s’inscrit dans le cadre des consultations annuelles menées par le FMI et les pays membres. Les prévisions et indicateurs macroéconomiques constituent l’un des principaux facteurs de cette évaluation, signale-t-on.