Le Yémen est, aujourd’hui, plongé dans une guerre civile aggravée par la guerre déclarée à ce pays par les pays du Golfe.
Les Houthis ne sont pas les seules à se réjouir de la mort de l’ex-président de leur pays Ali Abdallah Salah. La joie a aussi gagné le camp des islamistes algériens. Contre toute attente, le président du Mouvement pour la société pour la paix (MSP), Abdelmadjid Menasra s’est félicité de la disparition tragique d’Abdellah Salah.
Dans un tweet posté mardi, Menasra a parlé de l’assassinat de l’ex-président yéménite évoquant « la disparition d’un dictateur dont les mains étaient tâchées de sang ». « C’est la fin de celui qui a porté atteinte à la stabilité de son pays, qui y a mis le feu, qui provoquait les guerres et qui semait la mort », a-t-il écrit l’ex-ministre de l’Industrie. Pour lui, cette mort rappelle celles d’autres dictateurs qu’il n’a pas cités.
Les frères musulmans étaient à l’avant-garde du soulèvement populaire contre le régime d’Abdellah Salah en 2011. Un soulèvement qui s’est terminé par le retrait de ce dernier du pouvoir après l’intervention des pays du Golfe dans ce conflit. Le Yémen est, aujourd’hui, plongé dans une guerre civile aggravée par la guerre déclarée à ce pays par les pays du Golfe.