Le ministre à indiqué que des plans d’urgence ont été approuvés et financés par les pouvoir publics pour satisfaire les objectifs de concessionnaires et améliorer les services de Sonelgaz auprès de ses clients.
Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni a répondu, aujourd’hui, aux préoccupations du PDG du groupe Sonelgaz au sujet de la tarification électrique actuelle, en déclarant que « le prix de l’électricité est une affaire de l’Etat ».
Dans un discours accordé à l’occasion d’une rencontre sur les référentiels de gestion des activités de distribution de l’électricité et du gaz, tenue à Alger, le ministre de l’Energie a expliqué que c’est l’Etat qui décide des augmentations des prix de l’électricité, à travers la Commission de Régulation de l’Electricité et du Gaz (CREG), qui transmet les doléances de Sonelgaz à l’Etat, pour que ce dernier décide d’une éventuelle augmentation des prix de l’électricité.
« L’Etat c’est Sonelgaz et Sonelgaz c’est l’Etat », a précisé Guitouni en demandant au premier responsable de Sonelgaz de ne pas se s’inquiéter au sujet des créances du groupe public. « Vous n’avez pas à vous faire des soucis sur les prix. Vous faites des propositions sur les tarifs et ce n’est pas à vous de les définir où de vous soucier de vos concessionnaires et de vos investissements », a déclaré le ministre en s’adressant au PDG de Sonelgaz.
A ce propos, le ministre à indiqué que des plans d’urgence ont été approuvés et financés par les pouvoir publics pour satisfaire les objectifs de concessionnaires et améliorer les services de Sonelgaz auprès de ses clients.
Il a souligné, dans ce sens, que le premier responsable de la Sonelgaz « a le droit de se plaindre par rapport au prix de revient de l’électricité et par rapport aux coûts de production », en précisant que « c’est l’Etat qui met la main à la poche pour lui donner cette différence ».
Pour Guitouni, Sonelgaz est une entreprise de l’Etat qui est là pour faire son travail, « mais elle n’a pas à définir la politique des prix », mais elle a le droit de formuler chaque année, une demande pour exposer son déficit par rapport aux coûts des investissements.
Le ministre a rappelé, par la même occasion, que ces plans d’urgence ont permis au groupe public de réaliser plusieurs projets et de développer ses activités en permettant de couvrir l’ensemble du territoire national en énergie.
« Cela veut dire que malgré le déficit structurel de Sonelgaz, à travers la distribution, on a quand même réalisé plusieurs centrales électriques et des centaines de milliers de kilomètres de réseau de distribution électrique et on continue à le faire pour satisfaire toute la population du pays », a-t-il conclu.