Suite à la réunion du Conseil national du RCD hier, 1e février 2019, à Alger, de nombreuses résolutions ont été prises, définissant le positionnement du parti de Mohcin Belabbès par rapport aux échéances politiques à venir.
Cette réunion du CN a abordée les activités organiques en rapport avec les objectifs arrêtés lors du 5e congrès du parti.
Le RCD préviens : « L’impasse historique du système politique qui régente le pays depuis 1962, en confisquant la victoire du peuple algérien contre la France coloniale, ne doit pas déboucher sur le chaos. Pour cela, il importe avant tout de refuser la reconduction du statu quo ou de valider un rapport de force de circonstance dans un système en crise structurelle. »
Pour le parti, ce sont deux options d’une même aventure qui risquent, à terme, de déboucher sur un désordre périlleux. Harga, népotisme, crise économique, répression et musellement de l’expression libre, sont les conséquences des atermoiements du système politique régnant actuellement et depuis l’indépendance.
De ce fait la direction du RCD a décidé de : rejeter « cette énième opération de désignation d’un Chef de l’Etat ». Mettre en garde contre « la tentation d’un règlement de comptes entre chapelles politiques par institutions interposées ». Lancer un appel en vue d’un rassemblement pour mobiliser les citoyens et les forces vives du pays aytour de l’impératif d’un nouveau départ.