Le patron d’Elsecom motors, Abderrahmane Achaibou n’a pas manqué de tirer à boulets rouges sur Bouchouareb en lui reprochant de l’avoir arbitrairement écarté de l’aventure de l’industrie automobile naissante dans le pays.
Le déroulement du Salon international de l’automobile d’Alger était initialement prévu pour ce mois d’avril (du 24 au 4 mai) la conjoncture politique et sociale que connait présentement le pays fait que ce rendez-vous important des quatre roues soit reporté à « une date ultérieure », c’est-à-dire au mois de septembre prochain.
C’est du moins ce qu’affirment les organisateurs de cette manifestation qu’accueille traditionnellement la Safex (société algérienne des foires et exportations) mais qui a été absente ces dernières années de l’agenda du Palais des expositions.
Le report de cet événement intervient par ailleurs dans un contexte, où, les langues se délient et, où, sont déballées les tares de la politique publique adoptée par l’ancien gouvernement dans l’univers spécial de l’automobile.
L’on évoque désormais pour la première fois un aventurisme industriel qui a saigné le Trésor public. C’est du moins ce qu’expriment les acteurs et autres professionnels de l’automobile comme Abderrahmane Achaibou, patron d’Elsecom Motors, qui pointe du doigt l’ex-premier responsable du ministère de l’Industrie et des mines auquel il impute la gabegie qui s’est emparée du monde automobile en Algérie et où les cartes ont été redistribuées à l’aune du montage automobile dans le pays.
Ainsi, le patron d’Elsecom motors, Abderrahmane Achaibou ne manque pas de tirer à boulets rouges sur Bouchouareb en lui reprochant de l’avoir arbitrairement écarté de l’aventure de l’industrie automobile naissante dans le pays.
Selon Achaibou, membre fondateur de l’AC2A ou association des concessionnaires automobiles d’Algérie, le cahier des charges élaboré par Bouchouareb en vue de consacrer l’industrie du montage n’est qu’une facétie et ne pèse pas lourd devant le vrai cahier des charges élaboré initialement par Youcef Yousfi, ex-ministre de l’industrie et des mines.
«Le cahier des charges de l’ère Bouchouareb n’a pas été signé et nous n’est jamais parvenu», a fait savoir Achaibou qui dénonce un semblant de montage automobile qui cause un manque à gagner de 40% pour le trésor public.