Selon une étude de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem), 14,8% des collégiens et 2,2% des collégiennes fument, de même que 34,3% des lycéens et 3,6% des lycéennes.
Pas moins de 14,8% des collégiens et 2,2% des collégiennes seraient fumeurs en Algérie selon une étude la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem), rapportée hier par le site d’information TSA Algérie.
Publiée à l’occasion de la journée mondiale sans tabac célébrée le 31mai, cette étude a été réalisée dans plusieurs établissements d’Alger principalement, des communes El Harrach, Bordj El Kiffane et Rouiba, a rapporté la même source.
La Forem a indiqué dans son étude que 14,8% des collégiens et 2,2% des collégiennes fument. Cette organisation a aussi révélé que 34,3% des lycéens et 3,6% des lycéennes consomment également du tabac.
Le même site d’information rapporte que les garçons fument généralement leur première cigarette deux années avant les filles dans ces établissements scolaires. Il ajoute que 26,1% des collégiens et 34,7% des lycéens fumeurs ont redoublé leur année scolaire, démontrant ainsi l’incidence de cette pratique sur leur scolarité.
Autres chiffres communiqués par la Forem: 10% des fumeuses et 28,9% des fumeurs consomment un paquet par jour. Les lycéens, une nouvelle fois, fument plus, et consomment jusqu’à 20 unités par jour, selon cette étude.
Fumer dans les lieux publics sera puni d’une amende de 2000 à 5000 dinars
Dans le même sillage, pour lutter contre le tabagisme, une amende de 2000 à 5000 DA sera infligée aux personnes qui fument dans les lieux publics, et ce, dans le cadre de la nouvelle loi sur la santé. C’est ce qu’a déclaré hier Dr Youcef Terfani, de la Direction de prévention au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.
Les autorités ont aussi appelé à élargir l’action de prévention et de sensibilisation, notamment en milieu scolaire, action qui doit se placer, selon lui, à l’avant-poste de la protection de la société contre les effets « néfastes » du tabagisme.
Pour rappel, la taxe sur le tabac est passée de 5 à 10% dans la loi de finances 2015.
Des mesures efficaces selon le Pr. Mohamed Tayeb Chentir, chef de service des maladies cardio-vasculaires au CHU Mustapha Pacha, qui a de son côté souligné que les pays qui ont infligé une amende aux fumeurs dans les places publiques ont réussi à réduire le taux des maladies cardio-vasculaires dont le tabagisme est en grande partie responsable.