Les médecins résidents sont en grève, quant à eux, depuis depuis déjà 4 mois.
Le Collectif autonome des internes en médecine algériens (CAIMA), a annoncé, dans un communiqué rendu public ce mardi 20 mars, le début du boycott du stage interne qui débute aujourd’hui et ce jusqu’à l’obtention de leurs revendications « légitimes ».
Dans son communiqué, le collectif a mis l’accent sur plusieurs points, tels que « la situation précaire que vit l’interne. Les conditions d’activités désastreuses notamment le déficit en sécurité à savoir le risque d’agression lors des gardes ». Ces jeunes futurs médecins revendiquent, d’abord, l’application des lois relatives au statut de l’interne, entre autres, assurance à la charge de l’hôpital. Suppression des évacuations à la charge de l’interne. Ils exigent également la révision de la rémunération de l’interne pour les services rendus et les gardes effectuées avec rappel rétrospectif pour l’année en cours, notant que « la prime actuelle de 2000 DA n’est pas versée dans plusieurs CHU d’Alger ». Enfin, ils revendiquent l’amélioration des conditions d’exercice des gardes et notamment la sécurité au niveau des box des urgences.
En plus de ces trois principales revendications les internes en médecine ont marqué leur solidarité avec les médecins résidents grévistes depuis 4 mois. Ils dénoncent « l’oppression que subissent nos ainés les résidents, une oppression grandissante de jour en jour et qui prend des formes écœurantes allant de l’intimidation à la violence physique voire l’emprisonnement sans raison légale ».
De son côté, le Collectif autonome des médecins spécialistes algériens (CAMSA) dont l’assemblée générale constitutive a été interdite, après une demande soumise aux services de la wilaya de Tipaza, a annoncé une grève cyclique de deux jours à partir du 27 mars courant. Le CAMSA a dénoncé dans un communiqué diffusé hier « le scandaleux traitement que subissent nos collègues résidents depuis 4 mois, embarqués comme des criminels ».
Il faut noter que les médecins résidents sont en grève depuis déjà 4 mois. Ils revendiquent, entre autres, l’amélioration de leurs conditions de travail et l’annulation du caractère obligatoire du service civil, avec la possibilité pour les médecins de choisir eux-mêmes leurs lieux d’affectation.