Le ministre des Mines, Mohamed Arkab a affirmé mercredi à Mila que les mines algériennes sont capables de « fournir plus de 30 matières premières fondamentales pour les industries de transformation ».
« L’Algérie compte plus de 20 mines parmi les plus importantes au monde dont l’exploitation assurera plus de 30 matières premières minérales fondamentales pour les industries de transformation pendant que le pays supporte annuellement une lourde facture pour l’importation de 500.000 tonnes de matières premières », a précisé le ministre, après avoir suivi, au siège de la wilaya, un exposé sur le secteur minier à Mila.
Arkab a imputé cette situation à « une certaine négligence » dans l’exploitation des ressources disponibles au pays d’où, a-t-il noté, la création d’un ministère spécial pour les mines en vue de « relancer le secteur, diversifier l’économie nationale et réduire la facture des importations ».
Il a insisté sur la nécessité de maitriser l’activité minière depuis l’extraction des minerais jusqu’aux sites industriels de leur transformation de sorte à bâtir une économie « solide ».
Il a également assuré que la nouvelle vision de son département focalise sur la réanimation rapide du secteur pour créer de la richesse, générer des emplois pour les diplômés annuellement formés par les universités et instituts de formation et accompagner les investisseurs pour en garantir la réussite de leurs activités.
Concernant la wilaya de Mila, le ministre a affirmé sa position de « leader » dans l’activité minière en précisant que son département œuvre à en développer les potentialités.Dans son exposé, durant la rencontre, le directeur de l’Agence nationale des activités minières (ANAM), Messaoud Houfani, a mis l’accent sur les gisements minéraux recelés par la wilaya notamment de zinc et de plomb.
Le ministre a aussi affirmé l’orientation de son département vers le soutien de l’investissement minier à Mila annonçant la tenue « prochaine » d’une rencontre qui réunira les investisseurs avec les autorités locales et les cadres de l’ANAM et de l’Agence nationale de la géologie et des travaux miniers en vue de favoriser les investissements.
Avec APS