Le contrat de lobbying signé par le gouvernement algérien avec le cabinet d’avocats américain Foley Hoag, qui a pris fin dès le 31 mars 2021, n’a pas été renouvelé, annonce le média d’Intelligence économique Africa Intelligence.
Foley Hoag est un cabinet d’avocats dont le siège est à Boston, avec des bureaux supplémentaires à New York, Paris et Washington, D.C. La firme américaine représente des clients publics et privés dans un large éventail de litiges et de transactions à travers le monde.
Selon la même source, Alger aurait procédé à la suspension de ce partenariat au début de la pandémie Covid-19 et ne la jamais été reconduit depuis. Le cabinet américain avait été sélectionné en 2018 à la faveur d’un besoin algérien de soutien diplomatique à la question de l’indépendance du Sahara occidental.
La décision de ne pas remplier pour un deuxième mandat avec Foley Hoag traduirait, selon Africa Intelligence, un recentrage diplomatique et militaire s’effectue en direction de la Russie.
« Alors que les liens entre les deux pays se concentrent principalement sur trois sujets – le pétrole, le dossier libyen et la vente de matériel militaire -, le contrat à plus d’un milliard de dollars datant de 2016 en vue de l’acquisition par l’armée algérienne de trois Gulfstream, reconvertis en avions de reconnaissance par Raytheon, attend toujours d’être finalisé », explique Africa Intelligence.