« Le secrétaire général du FLN, affirme qu’il est en période de convalescence et rejette toutes les déclarations qui lui ont été attribuées par la presse », a affirmé Ould Abbes.
Djamel Ould Abbès n’a pas démissionné mais a été éjecté de son poste de secrétaire général du FLN (Front de libération nationale), et ce sont « des parties au niveau de la présidence de la République » qui sont derrière les écartements mystérieux opérés ces derniers temps et qu’on a présenté comme des démissions au sein du FLN. Cette affirmation a été faite à Maghreb Emergent par un haut cadre du parti qui a préféré garder l’anonymat.
Il estime qu’Ould Abbes a subi le même sort que Said Bouhadja, qui a perdu son poste de président de l’Assemblée populaire nationale (APN). Selon la même source, « le président de la République n’est derrière aucune de ces manœuvres ».
Pour ce haut cadre, le FLN est dans une confusion totale depuis quelque temps. « On ne sait plus ce qui ce passe dans notre parti. Normalement, c’est le chef du parti qui nomme et éloigne des militants, mais ce n’est plus le cas au FLN aujourd’hui. Les parties qui ont exclu des responsables du FLN de leurs postes ne sont pas identifiées », a-t-il ajouté.
Il est à noter que des déclarations contradictoires se sont succédé, cette semaine, au sein FLN, après l’annonce de la démission de Djamel Ould Abbès par l’Agence presse service (APS) mercredi dernier et après la confirmation de ladite information par plusieurs responsables.
Djamel Ould Abbès a assuré, le 17 novembre courant, qu’il était en période de convalescence. « Le secrétaire général du FLN, affirme qu’il est en période de convalescence et rejette toutes les déclarations qui lui ont été attribuées par la presse », a-t-il affirmé dans une déclaration officielle publiée le même jour.
Il est à rappeler qu’une véritable crise avait conduit, en octobre dernier, à l’exclusion de Saïd Bouhadja de l’APN après son refus de démissionner de son poste.