Le responsable de la filiale énergie renouvelable de Sonelgaz a rappelé que les capacités de production électrique à partir des énergies renouvelables sont aujourd’hui de l’ordre de 354 mégawatts.
« Depuis la réalisation des 22 centrales photovoltaïques et la centrale éolienne, la Sonelgaz a pu économiser plus de 500 millions de m3 de gaz », a déclaré à la radio nationale le P-DG de la société des énergies renouvelables de la Sonelgaz, la SKTM, Chahar Boulakhras.
Le P-DG de la SKTM rappelle que le programme national des énergies renouvelables, lancé depuis 2015, vise à réaliser un gain aussi bien en gaz naturel qu’en gasoil pour le grand sud. « Sans oublier les avantages socioéconomiques, comme la création d’emplois dans les segments de l’industrie et de la réalisation des ouvrages », a-t-il ajouté.
Cette quantité de gaz économisée grâce aux projets des énergies renouvelables, vient non seulement réduire la pression sur les 20 milliards de m3 de gaz par an destinés à la production de l’énergie électrique, mais aussi « éviter d’émettre 1,5 million de tonnes de CO2 », souligne M. Boulakhras, en ajoutant qu’il ne faut pas oublier que « l’Algérie s’est engagée dans le domaine de la protection de l’environnement à travers les accords signés dans ce sens ».
Concernant la consommation du gasoil par les centrales électriques, le même responsable a fait savoir, dans le même entretien, que les centrales photovoltaïques ont permis un gain annuel de 700 mille m3 de gasoil, « sans oublier les coûts engendrés par l’acheminement du gasoil vers les régions les plus reculées du sud », a-t-il précisé.
Le responsable de la filiale énergie renouvelable de Sonelgaz a rappelé que les capacités de production électrique à partir des énergies renouvelables sont aujourd’hui de l’ordre de 354 mégawatts. Il a indiqué, par ailleurs, que l’Algérie envisageait d’atteindre un mix énergétique de 27% en énergie renouvelable à l’horizon 2030.