Le plan d’action du gouvernement qui doit être soumis dimanche au parlement prévoit, dans son volet économique, de sortir l’Algérie de l’ornière de la rente des hydrocarbures. Le gouvernement veut aller vers plus de facilitations pour l’investissement et une « rationalisation » de la dépense publique et des soutiens de l’Etat.
Selon l’Agence APS qui a rapporté les grande lignes de ce plan, la nouvelle approche économique prônée par le gouvernement Sellal sera « bâtie sur le développement de la sphère productive nationale pour ne plus compter exclusivement sur les ressources tirées de la vente des hydrocarbures ».
Ainsi, cette approche devrait se traduire, pour le gouvernement, par une « diversification de l’économie, fondée sur la modernisation et l’extension du tissu industriel et du potentiel agricole ».
Articulée autour de la « promotion de l’investissement », qui doit voir un amendement de la loi dans le sens de plus grandes facilitations, l’approche vise également à promouvoir le tourisme pour aller vers une plus grande « promotion de la croissance et de l’emploi ».
L’APS rapporte également que le gouvernement veut encourager une politique de rigueur budgétaire, dans le sens où il entend accompagner sa politique de promotion de l’investissement, dans les différents secteurs, par une « rationalisation de la dépense publique et des soutiens de l’Etat ».
7 % de croissance annuel entre 2015 et 2019
En termes chiffrés, l’action économique du gouvernement entre 2015 et 2019 cible un taux annuel de croissance de 7% à l’effet de réduire le chômage et d’améliorer les conditions de vie des citoyens.
Au plan des transferts sociaux, le gouvernement place au premier rang de ses objectifs, la poursuite de l’amélioration des indicateurs du développement humain dans un « souci d’amélioration constante du niveau de vie de la population » en tenant, particulièrement, compte des équilibres à assurer au niveau national pour éviter les disparités régionales.
Enfin, se disant résolument tourné vers une perspective de modernisation des règles de fonctionnement de l’économie nationale, le gouvernement déclare encourager la « formation du capital humain » pour assurer le maximum d’efficacité, de rendement et de compétitivité à l’appareil de production national.