Algérie:"l’investissement étranger est nécessaire au développement du pays" (Temmar) - Maghreb Emergent

Algérie:”l’investissement étranger est nécessaire au développement du pays” (Temmar)

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«Ceux qui croient, ne serait-ce qu’une seconde, qu’on peut développer exclusivement ce pays avec l’investissement privé national sont dans l’erreur »,  a assuré Temmar.

C’est en réformant l’économie nationale que nous pouvons honorer nos engagements sur le long chemin qui doit mener l’Algérie vers le giron de l’OMC (Organisation mondiale du commerce). C’est ce que plaide Abdelhamid Temmar sur le plateau de Radio M.

L’ex-ministre et actuel Professeur précise qu’il a toujours milité pour  l’ouverture de l’économie nationale. «  Fermer le jeu économique c’est sanctionner l’économie algérienne et arrêter de facto la croissance économique», maintient-il.

Il ajoute «ceux qui croient, ne serait-ce qu’une seconde, qu’on peut développer exclusivement ce pays avec l’investissement privé national sont dans l’erreur. L’investissement étranger est une condition sine qua non pour engranger cette croissance tant attendue». Temmar estime d’ailleurs que le privé algérien frileux et presque mauvais joueur n’a pas été de taille pour entrer dans la compétition internationale.

Selon Temmar le miracle du décollage économique adviendra une fois que le secteur financier sera assaini. L’investissement qu’il imagine comme une suite logique d’une bonne intelligence avec l’OMC, est tributaire de sa formule du succès ; « l’investissement c’est un marché financier viable, une justice qui fonctionne et un environnement d’affaires stimulant».

Le secteur financier est le nœud gordien de toute réforme réussie, indique-t-il.  Selon lui, l’ouverture des activités bancaires au privé national et international devrait s’effectuer sans aliéner les actifs publics.  « L’activité bancaire a besoin de compétitivité et de concurrence. Cette dernière adviendra par le truchement de l’ouverture du secteur bancaire dans une proportion de 40% pour les banques privées et 60% pour les banques publiques », a-t-il soutenu.

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