Dans une déclaration faite à la presse, ce jeudi, avant la réunion des agences nationales de soutien à l’emploi des jeunes, le porte parole des entrepreneurs dits de l’ANSEJ, CNAC et ANGEM, Redouan Roukas, a affirmé que l’annulation des crédits contractés dans le cadre des dispositifs d’aide à la création d’entreprise, mais non remboursés par les jeunes promoteurs de projets, constitue selon lui, l’unique solution permettant de sauver ces entreprises.
Ces appels à l’effacement des dettes des jeunes trompeurs de l’ANSEJ, ANGEM et CNAC ne datent pas d’aujourd’hui. Il s’agit en fait d’un doux refrain repris depuis plusieurs années, lors de chaque rendez-vous électoral, dont celui de la présidentielle 2019.
L’instrumentalisation politique de ce dossier n’a, cependant, rien donné de concret. Selon Redouan Roukas « 87% des PME créés sont en faillite et leurs équipements ne sont plus opérationnels pour cause de déterioration ».
A ce titre, le porte parole des entrepreneurs ANSEJ, CNAC et ANGEM a nié l’existence d’un accord passé le 15 mars dernier, avec le ministre délégué aux Incubateurs , Nassim Diafat, sur une probable « relance de ces projets ».
A noter, les bénéficiaires des projets dans le cadre des dispositifs de financements de l’ANSEJ, CNAC et ANGEM, courent un risque de poursuites judiciaires en raison des défauts de remboursement des accumulées durant plusieurs années. Ils exigent, entre autres, une amnistie fiscale et judiciaire.