L’Algérie n’est pas un pays attractif pour les investisseurs, selon l’édition 2020 de l’Africa CEOs Survey édition, qui établit un classement annuel sur l’attractivité des investissements par les pays africains. Elle arrive à la 30è place sur 50 cités par le classement.
La Côte d’Ivoire reste le pays africain le plus attractif pour les investissements privés. Le pays devance le Kenya, le Ghana, le Sénégal, le Rwanda. 4 pays ouest-africains figurent dans le Top 10, dont 2 de l’UEMOA, indique l’agence Ecofin.
D’après l’étude, la Côte d’Ivoire est selon la majorité des acteurs du secteur privé interrogés, le pays africain le plus attractif. Comme en 2019, le pays occupe la tête du podium et devance le Kenya (2e), le Ghana (3e), le Sénégal (4e) et le Rwanda (5e). L’autre moitié du Top 10 est occupée par l’Ethiopie (6e), le Nigeria (7e), le Maroc (8e), la RDC (9e) et l’Afrique du Sud (10e).
Malgré la covid-19, la Côte d’Ivoire, le Nigeria et le Maroc ont maintenu leur position par rapport à l’année dernière. Des pays comme le Rwanda et l’Ethiopie ont chuté dans le nouveau classement. Quant à l’Afrique du Sud, sa régression peut être associée à la situation de plus en plus catastrophique de son économie qu’exacerbent la corruption et la nouvelle crise sanitaire, le pays étant le plus touché par le coronavirus en Afrique.
Cette année, les derniers de la classe en matière d’attractivité des investissements en Afrique, selon le rapport sont les Comores, le Lesotho, l’Erythrée et le Burundi. Malgré de récentes élections qui ont permis au général Evariste Ndayishimiye de prendre le pouvoir, le Burundi semble toujours avoir du mal à convaincre les investisseurs sur sa capacité à créer un environnement propice à l’investissement privé.
Pour rappel, l’Index d’attractivité des investissements en Afrique repose sur les réponses fournies par les chefs d’entreprise africains à la question : « Quels pays africains vous semblent les plus attractifs pour investir à l’heure actuelle ? » Il vise à donner un aperçu de la volonté d’investissement des dirigeants du secteur privé.