« Le marché local est protégé par les pouvoirs publics et les constructeurs n’ont pas le droit d’augmenter les prix que dans la proportion des augmentations des coûts », selon le Conseiller au cabinet du ministre de l’industrie et des mines.
Le Conseiller au cabinet du ministre de l’Industrie et des mines, Mustapha Abdelkrim, a affirmé ce dimanche qu’outre les avantages douaniers et fiscaux qu’offre l’Etat aux constructeurs automobiles installés en Algérie, ces derniers fixent eux-mêmes les prix des véhicules et cela en vertu des dispositions du cahier des charges qui assure« une sécurité sur leurs investissements ».
Selon ce responsable qui s‘exprimait sur les ondes de la radio nationale, « le cahier des charge mis en place par le ministère de l’industrie comporte un certain nombre de dispositions qui permettent d’avoir des prix compétitifs par rapport à ce qui se fait dans d’autres pays et par rapport au prix à l’importation ». Et d’ajouter que « le marché local est protégé par les pouvoirs publics et les constructeurs n’ont pas le droit d’augmenter les prix que dans la proportion des augmentations des coûts ».
En comparant les prix des véhicules produits localement et ceux importés, Mustapha Abdelkrim pense que la courbe des prix qui a commencé à gonfler depuis 2015 est en fait « un résultat des dispositions du cahier des charges fixant les conditions d’exercice de l’activité du concessionnaire automobile qui a exigé un certain nombre de dispositifs de sécurité qui ont un coût ».
Pour les prix des véhicules produits en Algérie, le même responsable a déclaré qu’il « faut comparer les prix des véhicules produits localement à ceux importés en 2016 (vu qu’on en 2017 il n’y a pas eu d’importation) », et selon lui, « les prix appliqués au véhicule local sont moins cher que ceux importés ».