A l’issue du procès de Mehieddine Tahkout, désormais condamné à 16 ans de prison ferme par le tribunal de Sidi M’Hammad, Alger, un flou subsiste sur le sort des 8 000 véhicules en souffrance à l’usine de Tiaret.
L’on fait part en effet de la possible confiscation de ces véhicules, sachant que la justice a ordonné la saisie de tous les biens de Mahieddine Tahkout et celles de sa famille.
Plusieurs véhicules Hyundai assemblés à l’usine de Tiaret, dont 6000 Hyundai Accent, risquent d’être bloqués, avancent des sources proches de Cima Motors.
Alors que le suspens demeure sur le sort des modèles Hyundai de tourisme, l’on signale que l’usine de Tiaret a repris son activité depuis quelques semaines, et les showrooms Cima Motors, continuent à assurer le service après vente.
Rappelons que le juge enquêteur, saisi du dossier du Groupe Tahkout, avait rendu une ordonnance de désignation d’un administrateur, expert financier agréé, pour la gestion de la société Tahkout.
« Dans le cadre des enquêtes judiciaires ouvertes à l’encontre de certains hommes d’affaires, propriétaires de sociétés, dont les Groupes Haddad, Tahkout et Kouninef, et dans un souci d’assurer la pérennité des activités des dites sociétés et de leur permettre de préserver les postes d’emploi et d’honorer leurs engagements envers les tiers, le juge enquêteur, saisi de ces dossiers, a rendu le 22 août 2019 des ordonnances de désignation de trois (3) administrateurs, experts financiers agréés » Précisait, dès l’été 2019, un communiqué du procureur général près la Cour d’Alger.
Ces administrateurs ont été chargé, de « la gestion des entreprises en question conformément aux dispositions du Code de Commerce et du Code de procédure pénale », avait-on ajouté.