Automobile : le gouvernement ne risque-t-il pas de revenir aux « gonflage de pneus » ? - Maghreb Emergent

Automobile : le gouvernement ne risque-t-il pas de revenir aux « gonflage de pneus » ?

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Le dossier de l’automobile a fait l’objet, ces dernières semaines, de plusieurs déclarations de la part des responsables, notamment du ministre de l’Industrie.

Après les orientations du président de la République, lors du Conseil des ministres ce début de mois, où il a ordonné l’accélération du traitement du dossier automobile, le gouvernement de Benabderrahmane essaie donc de booster le dossier.

Mais au moment où les concessionnaires automobiles attendaient la sortie du nouveau cahier des charges relatif aux importations de véhicule, le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, vient d’annoncer ce lundi, que la commission chargée d’étudier le dossier automobile, prépare un plan « stratégique » pour le secteur.

Selon Zeghdar, cette stratégie « claire », et adaptée « aux exigences du président de la République », repose « sur une industrie véritable et effective, qui nous permettra de sortir du cercle de l’importation ».

Il a souligné également que les services du ministère de l’Industrie, optent plutôt pour une industrie « réelle » dans ce domaine, en ajoutant que la commission créée pour l’étude du dossier automobile au niveau du ministère, se chargera de préparer cette nouvelle stratégie.

La commission ainsi créée, poursuit le ministre, « annoncera prochainement la stratégie tracée pour l’industrie automobile et avec, le cahier des charges spécifique pour chaque filière ». Il ajoutera que cette opération « devra être lancée durant le premier ou le deuxième trimestre de l’année prochaine ».

Ainsi, le ministre de l’Industrie ne compte pas seulement clore le dossier de l’importation automobile et la délivrance des agréments aux concessionnaires, mais aussi joindre à cette opération le traitement du dossier du montage automobile.

L’annonce d’une stratégie nouvelle pour le dossier automobile, pourrait embrouiller l’accélération du traitement du cahier des charges, tant attendue par les concessionnaires. Un prolongement du blocage de l’importation automobile, risque à la fois pénaliser le marché de l’automobile en Algérie et également les opérateurs du secteur.

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