Le Professeur en économie, Mourad Goumiri, apporte la bonne nouvelle et indique que les premiers véhicules neufs seront vendus en Algérie dans les tous prochains mois.
Dans un entretien accordé au journal Crésus, Mourad Goumiri estime que les opérateurs détenteurs d’agréments pourront commercialiser leurs premières unités dans les six mois avenir, au plus tard. il précise, néanmoins, que la politique des quotas encadrera encore pour longtemps les opérations d’import dans le secteur automobile appelé, désormais, à reprendre, compte tenu d’un marché automobile algérien toujours demandeur.
Goumiri, évoque en effet « La forte demande solvable. » Tout en ajoutant que « Le contingentement des importations sera de rigueur en fonction des réserves de change.» Suggérant ainsi que le gouvernement devra encore limiter les importations de véhicules neufs et ce afin d’éviter toute sortie importante de devises, voire toute concurrence dangereuse de la production nationale.
Rebondissant sur le fameux taux d’intégration devant accompagner la production nationale dans le domaine automobile, Goumiri, précise au préalable, que la construction automobile en Algérie est un challenge au long cours. « Il ne faut pas se faire d’illusions. La construction mécanique est un processus long et exigeant qui nécessite des qualifications qui ne sont pas encore maîtrisées pour le moment dans notre pays et un processus de construction mécanique industrialisant nécessite une vision stratégique qui n’existe pas encore dans notre pays. » A-t-il confié au même média.
Goumiri dévoile les quatre premiers constructeurs (KIA, FORD, NISSAN et GEELY) à avoir obtenu un agrément provisoire, car ayant totalement rempli les conditions fixées par le cahier des charges. l’économiste laisse enfin entendre que les scandales polico-financiers qui ont frappé de plein fouet le secteur automobile en Algérie, ont fini par créer une décantation dans le milieu automobile, où, seuls les plus impliqués dans la filière peuvent réussir.