La Banque centrale invoque la nécessité de libérer le système bancaire des marges de liquidités à même de renforcer les capacités de financement des banques.
Le Comité des Opérations des Politiques Monétaires (COPM) de la Banque d’Algérie (BA) a décidé de réduire le taux de réserve obligatoire de 3% à 2%, et ce à compter du 15 février prochain.
Cette décision intervient suite à une réunion tenue le 4 février dernier, sous la présidence du Gouverneur de la BA, Rostom Fadli, consacrée à la revue des principales évolutions de la situation économique, monétaire et financière nationale et internationale, ainsi que de ses perspectives à court/moyens terme, notamment en ce qui concerne des paramètres macroéconomiques comme l’inflation, les ressources des banques (liquidité bancaire), le crédit et la croissance économique.
Selon un communiqué publié par la BA, cette décision est motivée par un certain nombre d’évolutions et de perspectives, parmi lesquels, le « niveau modéré » de l’inflation moyenne enregistrée en 2020 (2,4%), jugé en phase avec les objectifs de la politique monétaire, ainsi que la croissance des crédits est estimée à 3% pour la fin 2020 « en contexte de fort choc interne induit par les effets de la pandémie Covid-19).
Par ailleurs, la BA tient compte de l’évolution des ressources des banque qui « s’est nettement améliorée comparativement avec son évolution au 1er semestre 2020 », et ce à partir du mois de septembre 2020 précise le communiqué.
Enfin, la BA invoque le besoin d’accompagner le plan de relance économique national, sur le plan bancaire et financier.