Le journal généraliste en ligne , Interlignes Algérie (www.inter-lignes.com), est inaccessible en Algérie à partir des connexions ADSL et 4G et ce depuis une semaine », annonce le média dans un communiqué rendu public ce mercredi.
« Ce constat étant fait seulement sur le territoire national, à l’étranger Interlignes fonctionne tout à fait normalement », souligne le média. Pour y accéder en Algérie, Interligne Algérie recommande à ses lecteurs de « recourir à l’application VPN pour pouvoir contourner cette censure arbitraire que nous n’arrivons pas à comprendre. Car, depuis sa création, notre journal électronique s’est fixé une ligne claire et nette : informer objectivement et traiter toute l’information sans aucun parti pris ».
S’agissant des raisons pour lesquelles le site a été bloqué, Interligne Algérie indique que la manière de faire de ce média et son audience « n’ont pas été du goût de ceux qui ont décidé de le censurer. Ce blocage, faut-il le rappeler, a eu lieu à partir de jeudi dernier faisant suite à la publication d’un article reprenant une enquête du journal français, Le Nouvel Observateur, sur les avoirs des ministres de Bouteflika à l’étranger ».
« Notre large couverture des marches du mouvement populaire, vidéos, articles de fonds, directs, a, visiblement, dérangé. Et pour nous faire taire, le recours au blocage du site a été l’unique solution trouvée ».
« Nous réitérons notre détermination à ne rien changer à notre manière de travailler, car la censure et l’autocensure sont incompatibles avec le métier, noble, du journalisme « , poursuit le site.