Pour réussir sa transition énergétique, l’Algérie dispose, tout au plus, de sept à huit années pour agir.
C’est ce que déclare le Professeur Chems Eddine Chitour, ministre de la Transition énergétique et des énergies renouvelables, qui plaide pour un Plan Marshal au profit du secteur de l’énergie.
Selon Chitour, cette transition ne peut se concevoir sans l’adoption par le marché automobile algérien du véhicule électrique. Aussi, Chitour stipule que l’entrée du véhicule électrique dans l’environnement algérien s’effectuera graduellement et ce à l’horizon 2030.
« L’Algérie qui œuvre à se défaire des énergies fossiles, veillera à généraliser progressivement le véhicule électrique.» Indique Chitour. Selon lui, il s’agira d’importer un premier quota de véhicules électriques, soit 5000 voitures.
Ce parc sera appuyé par des stations de bornes de recharge pour véhicules électriques. Poursuit Chitour qui estime que le coût énergétique du véhicule électrique est de cinq fois moindre que celui d’un véhicule roulant au fuel.
Rappelons que Chitour a indiqué, en marge de la 25eme édition de la journée de l’énergie, consacrée à « la transition énergétique et le développement durable » que « L’Algérie dispose d’un délai de sept à huit ans seulement pour réaliser la transition vers les énergies renouvelables et pour s’affranchir de la dépendance aux énergies conventionnelles ».
Le département de Chitour aspire à réaliser cet objectif à l’horizon 2030 de « façon raisonnable et en association avec tous les secteurs concernés », d’où l’importance d’appliquer « un plan Marshall » en matière des énergies renouvelables pour adopter un nouveau modèle énergétique, garantissant en plus de l’énergie solaire, les énergies thermique et éolienne. A par ailleurs indiqué le ministre.