Chute des prix de pétrole : l’Opep fait face à l’offensive des États-Unis - Maghreb Emergent

Chute des prix de pétrole : l’Opep fait face à l’offensive des États-Unis

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L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+), s’est retrouvée confronter à une offensive de la part des pays consommateurs, à leur tête les États-Unis, continue d’amplifier la mobilisation en faveur de la baisse des cours de l’or noir.

 Selon l’agence Reuters, les pays membres de l’Organisation, ne discutent pas actuellement d’une éventuelle suspension de l’augmentation prévue de leur production, malgré la décision de plusieurs pays de puiser dans leurs réserves stratégiques de brut.

D’après l’agence d’information britannique, citant certains analystes, l’alliance pourrait marquer une pause dans ses augmentations après le recours aux réserves stratégiques des principaux pays consommateurs. Ceci, malgré que la décision de l’Opep+, à l’occasion de sa prochaine réunion, prévue jeudi 2 décembre, reste inconnue.

Rappelons que face à la hausse des prix des cours, les États-Unis a vite réagi en injectant 50 millions de barils de pétrole puisés dans leurs réserves stratégiques, pour faire plier l’Opep et ses partenaires. Une initiative prise en concertation avec d’autres pays, en particulier la Chine, l’Inde, le Japon, la Corée du Sud ou encore le Royaume-Uni. Ces gros consommateurs de pétrole, ont décidé de puiser dans leurs stocks après n’être pas parvenus à convaincre l’Opep de pomper davantage de brut.

Le nouveau variant provoque une baisse de plus 10%

Par ailleurs, les cours du pétrole ont vécu vendredi leur pire journée en 17 mois, heurtés de plein fouet par la découverte d’un nouveau variant du coronavirus, qui fait peser le doute sur la trajectoire de l’économie mondiale.

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier également, a cédé 11,55% vendredi, pour clôturer à 72,72 dollars.

Le mouvement était directement lié à la découverte, en Afrique du Sud, d’un nouveau variant du coronavirus, baptisé Omicron par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui l’a qualifié de “préoccupant”.

Les analystes estiment que même sans restrictions drastiques, susceptibles de limiter la propagation du virus, les gens vont faire preuve de davantage de prudence, ce qui va peser sur la demande d’or noir. Plusieurs pays européens et les États-Unis ont suspendu les vols en provenance d’Afrique australe pour tenter d’endiguer ou de ralentir la progression de l’Omicron.

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