Omar Rebrab, qui s’est constitué partie civile dans l’affaire dite du montage automobile, a rappelé que le Groupe Cevital avait plusieurs marques dans le secteur automobile et qu’il a chapeauté personnellement les quatre marques sud coréennes, entre type léger et utilitaire, lourd ou engins de travaux publics.
Revenant sur ses déclarations au tribunal de Sidi M’Hammed, et alors qu’il passait dans l’émission « Rencontre particulière » d’El Hayet TV, Omar Rebrab a rappelé : « J’ai fait part de tout le mal que l’on nous a fait au niveau du groupe. Outre l’automobile, le Groupe a subi d’autres blocages dans d’autres secteurs », et d’ajouter : « Nous sommes les premiers à avoir introduit la marque en Algérie, il y a de cela plus d’une vingtaine d’années et du jour au lendemain nous avons été dépossédés de cet acquis. La marque a été redistribuée à d’autres personnes, ce qui a causé un grand préjudice à notre Groupe. »
Selon Omar Rebrab, le Groupe Cevital était dans la ligne de mire de l’ancien gouvernement. « A l’instar d’Abderrahmane Achaibou, j’ai été dépossédé sans préavis de la marque que je représentais. Moult contacts et correspondances avec l’ex ministère de l’industrie sont restés lettre morte », a-t-il dit. Et de poursuivre : « Bouchouareb a d’abord grignoté notre bien, la marque Hyundai en premier, c’est-à-dire en 2014, année où il a commencé par remettre la marque d’engins de travaux publics à Tiziri, qui était l’un de mes anciens distributeurs à Bejaïa. »
« Ensuite ce fut le tour à la catégorie camions et bus de la même marque qu’ils ont remis à Arbaoui. Et enfin les véhicules légers qui ont été injustement remis à Tahkout. Cette sombre époque avait connu deux premiers ministre à savoir Ouyahia et Sellal », à indiqué Omar Rebrab.