La Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur (Coface) a amélioré le classement de l’Algérie concernant le « risque pays », en classant le pays dans la catégorie « C », qui concerne les pays dont « les perspectives économiques et financières présentent des incertitudes ».
La note C signale que « le contexte politique peut être instable. L’environnement des affaires comporte d’importantes lacunes. La probabilité moyenne de défaut des entreprises est élevée ».
Auparavant, l’Algérie était classée dans la catégorie D, qui concerne « les pays à risque très élevé ». Dans son rapport, la Coface relève que l’économie de plusieurs exportateurs-clés de matières premières, dont l’Algérie, est soutenue par la hausse des prix.
« La consommation de pétrole s’est effondrée, subissant le coup des confinements et des restrictions sur les voyages internationaux. Les prix ont suivi le mouvement, tombant à leurs plus bas niveaux depuis des décennies. La reprise de l’activité manufacturière, a soutenu un fort rebond de la consommation et, avec elle, celui des prix », note l’assureur-crédit français dans son analyse. “
Selon le même organisme, les prix ont encore été soutenus par les importantes réductions de production mises en œuvre par l’Opep+, ce qui représente environ 10% de la consommation mondiale de pétrole en 2019.
L’assureur-crédit français, prévoit ainsi qu’après avoir atteint une moyenne de 42,3 dollars en 2020, le Brent s’établira à environ 70 dollars en 2021. Néanmoins, elle s’attend à ce que « les prix atteignent bientôt un pic, car la croissance de la consommation devrait ralentir, parallèlement à la croissance économique, et car l’Opep+ continue de dénouer ses réductions de production, stimulant ainsi l’offre mondiale ».