Dans le cadre des opérations de compensation des prix du café au profit des opérateurs économiques, suite à la hausse des marchés extérieurs, seuls deux opérateurs ont été indemnisés.
« À ce jour, deux dossiers d’opérateurs économiques ont été traités au niveau d’une commission mixte (commerce-finances-douanes-trésor public) relevant du ministère du Commerce intérieur et de la Régulation du marché local », a révélé, jeudi, un responsable du ministère.
Selon lui, ces opérateurs ont été indemnisés dans un « délai record » pour le différentiel entre le prix d’achat référentiel du café et le prix règlementé. Le ministère a, par contre, reçu des demandes d’indemnisation de la part de 8 opérateurs, en attente d’indemnisation.
Il est à noter que selon un arrêté paru le 25 août 2024, l’Etat prend en charge le différentiel entre le prix de revient réel du café et le prix de vente plafond, hors taxe, après déduction du montant de la marge bénéficiaire appliquée par l’opérateur concerné par la compensation.
Cette décision a été prise par les pouvoirs publics dans le but de soutenir les prix du café sur le marché national après une hausse du prix de ce produit sur les marchés mondiaux.
Selon le texte, les prix de vente plafonds du café, hors taxe, sont calculés sur la base des prix plafonds à la consommation, en tenant compte des marges bénéficiaires plafonds prévues par les dispositions du décret exécutif n 24-279 du 20 août en cours (3% de la valeur auprès des douanes, pour les importateurs et 4% du prix de revient pour les transformateurs).
Ainsi, cet arrêté interministériel fixe les prix de vente plafonds du café à 748,16 Da/kg pour le café vert ou torréfié ou moulu « Robusta » et à 935,20 Da/kg pour le café vert ou torréfié ou moulu « Arabica ».